lundi 28 avril 2008

La légende du chateau de Gombervaux

Château de Gombervaux - Vaucouleurs (55)

La légende :

La légende raconte que le château de Gombervaux fut édifié par le diable, en personne. Celui-ci construisit évidemment le château sur une butte surplombant les environs. Tout travail mérite salaire, mais le diable ne fut pas payé par le seigneur des lieux. Pour se venger, le malin fit disparaître la butte qui surélevait le château. Depuis la bâtisse se trouve dans un léger vallon.



La réalité :

Une légende parmi d’autres :

La position de ce château fort dans un creux du terrain est étonnante compte tenu des impératifs défensifs. Alors que la plupart des châteaux de la même période sont situés sur des promontoires, Gombervaux se trouve lui dans un vallon au milieu d’un étang. Et ce qui nous surprend aujourd’hui a évidemment également marqué nos ancêtres. Nous verrons qu’il existe une seconde légende qui conte également l’enfoncement du château dans la butte, mais c’est une dame blanche qui en ait à l’origine.


Le château de Gombervaux dans une dépression du terrain

Notre légende a été rabotée par le temps. Nous ne savons plus quel salaire demanda le diable, mais si l’on se réfère aux autres légendes similaires, on peut se douter qu’il s’agissait d’une âme, au bas mot. Car si le diable construit le château de Gombervaux, il est responsable, selon les légendes de l’édification d’innombrables forteresses, ponts, constructions diverses et variées, et même de cathédrales ce qui est tout de même un comble. C’est donc sans relâche et dans tous les coins du monde christianisé qu’il trace des plans, qu’il construit, qu’il érige, et qu’il dirige des hordes de diablotins. Et tout ça pour quoi ? Pour une âme ou deux, parfois un peu plus. Mais que d’efforts à chaque fois. Et une fois l’édifice achevé et le moment du paiement arrivé… et bien en général il se fait rouler… encore et toujours avec les mêmes grosses ficelles. Non vraiment, diable dans le BTP ce n’est pas rentable.

Toujours est-il que nous ne savons même pas pourquoi notre designer castral ne fut pas payé.




L’origine du château :

Situé près de Vaucouleurs, le château de Gombervaux est un des très rares châteaux médiévaux à être encore présent en Meuse. Il en reste la façade avant qui fut restaurée et qui présente une particularité rare dans notre région, à savoir son donjon qui sert en même temps de porte.

Une légende tenace rattache l’origine du château aux quatre fils Aymon, rendus célèbres par la littérature médiévale, mais il s’agit d’un problème de transposition. Jean-Paul Ronecker nous explique qu’il y a eu une confusion avec l’Aquitaine.

En réalité, le premier seigneur de Gombervaux serait Geoffroy de Nancy de la maison de Nancy-Lenoncourt. Celui-ci obtiendra le fief de Gombervaux en 1338 des mains du roi de France Philippe VI. Les travaux dureront de cette période (ou à peu près) jusqu’en 1357. Le château a alors une fonction de poste frontière avec le duché de Lorraine. Selon des historiens, Geoffroy de Nancy n’était pas toujours en bons termes avec le roi de France, et après une première confiscation de ses biens entre 1345 et 1346, il se voit définitivement privé de ses terres par le roi Philippe IV en 1351, pour cause de forfaiture. A ce moment l’édification du château n’est pas encore achevée. Les terres et la bâtisse passent alors dans les mains de Ferry de Chardogne, un personnage important du Barrois.

Retournement de situation en 1356 : Geoffroy de Nancy revient en grâce auprès du roi et va récupérer indirectement son château et ses terres. Le processus n’est pas connu, mais des historiens pensent qu’un mariage put être organisé entre les deux familles pour faire passer « en douceur » les possessions de Gombervaux d’une famille à l’autre.



Plan :

Voici le plan pour vous rendre au château de Gombervaux. Le chemin est bien indiqué à proximité de Vaucouleurs.


Légende thématiquement proches :


Légendes géographiquement proches :


Bibliographie :

La Lorraine de l’étrange. Jean-Paul Ronecker. 1991. Pages 255-256.

Saisie du chateau de Gombervaux au milieu du XIVème siècle par le roi de France. Léon Germain. Société archéologique lorraine. Année 49. 1900. Pages 129-135.

Site de l’association Gombervaux. http://pagesperso-orange.fr/gombervaux/

vendredi 18 avril 2008

La légende du seigneur délivré

Chapelle de Massey - Pagny-sur-Meuse (55)


La légende :

Il y a fort longtemps, un grand seigneur des environs était retenu prisonnier. Celui-ci parvint à s'échapper de ses geôles, mais toujours couvert de ses chaînes. Il avait fait voeux, si il parvenait à s'échapper de son cachot, de faire construire un oratoire dédié à la Vierge. Il arriva tant bien que mal au pied de la colline de Longor, affamé et meurtri par ses fers. Celui-ci renouvela ses prières et supplications à la Vierge et par miracle les fers s'ouvrirent, libérant complètement le prisonnier. Celui-ci tint sa promesse et fit construire une chapelle dédiée à Marie, sur cette colline qui était déjà sous son patronage. Dans cette chapelle, il y mit les fers qu'il avait conservé en témoignage du miracle.



La réalité :

La réalité rejoint la légende au moins sur un point. On trouve effectivement des fers dans la chapelle. De quand date t’ils ? Sont ils à l’origine de la légende ou ont-ils été rapportés par la suite pour donner corps à la légende ? Voilà une chose que l’on ne saura certainement jamais. Toujours est-il qu’ils sont là. En fait il y en avait deux paires à l’origine, mais une, la plus longue fut volée. Quand à l’identité du seigneur il s’agit également là d’un mystère.


Photo prise sur le site de Francis Montignon

Massey et sa chapelle :

Les terres où se trouvent la chapelle sont dans le giron de l’église depuis longtemps. Il semblerait que se soit Berthold, évêque de Toul, qui acquiert le domaine en 1019 pour le compte de l’évêché. Les terres furent connues sous les noms de Massey, Maxey et Marcey.

A partir de la révolution le domaine va passer entre les mains de différents propriétaires, pour finalement revenir à l’église en 1864 après le rachat par le curé Beaurin.



La chapelle date du XIIIème, ce qui permet de situer à peu près la légende. Elle sera restaurée une première fois en 1536 et agrandie par la même occasion. Une seconde restauration de la chapelle très abîmée aura lieu dans les années 1860. Enfin en 1996 une dernière restauration nous permet de revoir la chapelle en très bon état. Ce dernier remaniement va notamment supprimer le bâtiment jouxtant l’édifice, que nous pouvons apercevoir sur les vieilles cartes postales.



Si l’on parle actuellement de chapelle de Massey, il faudrait en réalité dire Notre-Dame de Massey. Aux lieux était associé à l’origine un ermitage qui a aujourd’hui disparu.



Une source miraculeuse :

A gauche de la chapelle passe un ruisseau dont la source avait la réputation d’être miraculeuse. Je ne pourrais pas vous dire quelles sont les vertus qu’on lui rattachait. Elle donne l’impression de prendre naissance au pied de la statue de la vierge à l’enfant qui se trouve un peu plus haut sur la colline. En fait elle prend sa source un peu plus haut encore. La statue date du XIII ou du XIV selon les sources. Le ruisseau quand à lui va se jeter dans la Meuse qui coule au pied de la butte.



Le passage de Jeanne d’Arc :

Un monument a été érigé en souvenir du passage de Jeanne d’Arc. Elle est venue se recueillir en février 1429 alors qu’elle était à Vaucouleurs. Outre le fait assez anodin, cela témoigne d’une certaine renommée des lieux à cette époque.



PS : Si vous parcourez le forum « Trekking en Meuse » vous retrouverez une bonne partie de ce texte… et oui, je recycle…


Plan :

Voici le plan
pour vous rendre à la chapelle de Massey. Elle se trouve sur la D36 entre Pagny-sur-Meuse et Saint-Germain-sur-Meuse.


Légende thématiquement proches :




Légende géographiquement proches :




Bibliographie :

Panneau explicatif sur la porte de la chapelle

Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Chapelle_de_Massey_(Meuse)

Site de la mairie de Pagny : http://www.mairie-pagny-sur-meuse.fr/index.aspx?ParentCategoryID=27&Cat…

De tout un peu : http://francis.montignon.free.fr/SPIP-v1-8-1/

dimanche 13 avril 2008

La légende de la roche de Saint Colomban

Roche Saint-Colomban - Gérardmer (88)



Légende :


Au cours du 6ème siècle, un moine irlandais du nom de Colomban vint dans les Vosges pour évangéliser les païens vivant dans les montagnes. Un jour, près de Gérardmer, il fut poursuivit par ceux qu’il voulait convaincre. Par miracle une roche dans la montagne s’ouvrit pour laisser le passage à l’homme en danger, puis se referma sur lui pour le protéger de ses poursuivants.


La roche Saint-Colomban


La réalité :

Les temps ont été rudes pour cette légende et il ne nous en reste qu’une version certainement raccourcie. On peut supposer qu’il existait un début expliquant la raison de cette poursuite et une conclusion avec certainement des conversions à clé... évangélisation oblige.

Cette légende n’est pas la seule à mettre en scène un saint trouvant refuge dans une roche s’ouvrant miraculeusement. En Lorraine Saint-Elophe possède aussi sa roche. Celle-ci le protégea alors que, déjà mort, il s’en allait, la tête sous le bras, gagner sa sépulture.


La roche :

La roche dite « de Saint-Colomban » est un gros bloc de granit d’environ 12 mètres de haut pour une petite dizaine de large. Elle se trouve dans la vallée de la Vologne, dans une zone possédant une densité de légendes assez prodigieuse. Juste en face se trouve le pont des fées, objet de plusieurs légendes. Un peu plus en amont la pierre Charlemagne, et en aval la fente du Kertoff. Au dessous de tout cela, plane l’ombre de la célèbre fée Polybote. Voila donc une roche bien entourée qui ne demandait qu’à avoir sa propre légende.

La roche Saint-Colomban dans l'axe du pont des fées.


Saint Colomban :

Le futur saint nait en 543 au nord-ouest de l’Irlande d’une famille aisée. Il deviendra moine au monastère de Bangor où il restera pendant près de 30 ans. C’est alors qu’il quittera l’Irlande avec 12 compagnons pour les royaumes Francs. Il débarque en Bretagne (570) puis se dirige en Austrasie pour rencontrer le roi Childebert II. Le souverain autorisera son installation et le petit groupe d’hommes va se diriger vers Annegray dans les Vosges Saonnoises pour y fonder un monastère. Colomban va effectuer pendant cette phase une première retraite dans une grotte (587). Devant le succès des vocations qu’inspire son monastère, il va finalement fonder un second monastère un tout petit peu plus au sud, à Luxeuil (590), toujours en Hautes-Sâones, dans un lieu plus propice à accueillir beaucoup de moines. Il en fondera un troisième à Fontaine, à quelques kilomètres de Luxeuil. Dans ces trois monastères, il impose une règle de vie relativement sévère avec des punitions pour tout écart.

Colomban va faire naître des inimitiés parmi les puissants. Tout d’abord avec l’église franque contre laquelle il va s’opposer sur la date du calcul de Pâques. Ensuite avec Brunehilde, grand-mère du roi Thierry II, en refusant de bénir ses petits-enfants. En conséquence, Colomban va devoir quitter Luxeuil et son monastère (610) pour regagner l’Irlande. Mais son bateau s’échouant et le revoici en Bretagne, cette fois sur la côte Sud. C’est bien sûr vers le roi de Neustrie qu’il va se tourner. Clotaire II va l’accueillir mais Colomban préfère poursuivre son périple jusqu’aux territoires germaniques. Il construira un second monastère à Bregenz (612) sous la protection du roi de Neustrie. Il passera alors à nouveau une période en ermite dans les montagnes.

A nouveau chassé du fait de ses différents avec Brunehilde, Colomban devra se réfugier en Italie où il fondera un dernier monastère dans la vallée de Bobbio. C’est là qu’il meurt en 615.


Colomban à Gérardmer ?

Colomban a donc énormément voyagé mais il ne semble pas qu'il soit passé par Gérardmer. Car si il s’est bien installé quelques temps dans une grotte dans le massif des Vosges, c’est à Annegray dans le département de la Haute-Saones qu’il l’a fait. Il envoya par contre un de ses disciples les plus fidèles, Héliodore, prêcher en Lorraine. Il y a peut-être eu confusion entre les deux hommes.


Plan :

Voici le plan pour vous rendre à la Roche Saint Colomban. Vous pouvez partir de Gérardmer ou de Kichompré. La promenade est superbe le long de la Vologne.


Légendes thématiquement proches :


Légendes géographiquement proches :


Bibliographie :

Panneau explicatif sur les lieux.

La roche Saint Colomban. Annales de la Société d’émulation des Vosges. 1907. Page 164.

Le voyage de Saint-Colomban. Résumé de Maitrise. Labaronne Cécile. http://membres.lycos.fr/stcolomban/
Un exposé clair et précis sur le voyage de Colomban.

Colomban de Luxueil. Wikipédia. http://fr.wikipedia.org/wiki/Colomban_de_Luxeuil

L’abbaye de Luxueil. Les amis de Saint Colomban. http://www.amisaintcolomban.net
Un site très complet sur la vie et le parcours de Saint-Colomban.

Histoire de la Lorraine. Jean Vartier. 2005. Pages 29-30.


samedi 5 avril 2008

La légende de la chapelle de Gare-le-cou

Chapelle Gare-le-cou(p) - Toul (54)


La légende :

n 1251, le prince breton Ralbert Constant revenait de croisade. Après s’être échappé des geôles sarrasines, il se dirigeait vers la France en passant par l’Allemagne. Parti avec 3000 hommes le prince de Saint-Brieuc n’en ramenait qu’une centaine vers ses terres. Comme à son habitude, la troupe s’était divisée en petits groupes pour éviter les risques de famine. Le prince chevauchait en tête avec 4 ou 5 seigneurs. Ils avaient déjà passé le Rhin et les Vosges et enfin les remparts de la ville de Toul se dessinaient au loin. Mais la nuit tombante et l’épuisement firent arrêter les hommes à quelques lieux de la ville.



Ils s’installèrent au bord d’un petit ruisseau et au pied d’un coteau sur lequel s’élevait une statue de la Vierge à l’enfant. Le lieu était renommé dans la contrée car la vierge de bois était réputée pour opérer toute sorte de miracles. La population l’avait baptisé Notre-Dame-des-Misères et les pèlerins venaient de loin pour obtenir un miracle. En ces lieux, mêlé aux pèlerins se trouvaient des bandes de voleurs déguisés en pèlerins ou marchands, en quête d’un larcin. Le prince ne passa pas inaperçu et un groupe suivi les quelques hommes séparés du gros de la troupe.



A minuit, alors que les hommes dormaient, les bandits se glissèrent au milieu des croisés. L’un deux leva sa massue au dessus de la tête de Ralbert-Constant et au moment où il s’apprêtait à tuer l’infortuné, la vierge cria « Gare le cou ! ». Grâce à cet appel le prince réussi à éviter le coup et rapidement toute la petite troupe fut sur pied pour massacrer la bande de brigand. La légende conte que seuls deux hommes échappèrent aux armes des croisés mais allèrent, dans leur trouble, se jeter au milieu du camp où ils furent brûler vifs. Le prince de Saint-Brieuc pour avoir vu sa vie sauvée promit de revenir dans l’année en pèlerinage avec sa femme et ses neuf enfants, pour ériger une chapelle dédiée à Marie et placée sous l’invocation « Notre-Dame de Gare le Cou ». Trois mois plus tard, Ralbert Constant était déjà de retour de Bretagne avec femme et enfants. Et bientôt une chapelle se tiendrait en lieu et place du miracle.





Les variantes :

Il s’agit là d’une version de la légende basée sur celle d’ Edmond Werdet et je n’en ai trouvé qu’une seule autre, rapportée par Roger Maudhuy. La principale variation est le nom du lieu qui devient « Gare-le-coup ». La seconde variation porte sur la raison de la présence du prince dans le Toulois. Dans cette variante il est juste en expédition et non pas de retour de croisade. Enfin la dernière différence porte sur le devenir de la bande de brigands. Ici, les voleurs qui auraient échappés au tranchant des lames auraient été capturer et brûler dans un petit bois voisin qui aurait pris le nom de « bois des Ardents ».



La réalité :


L’origine du nom de Gare-le-Cou :

Pour l’IGN et pour Edmond Werdet, qui habitat sur place, le lieu se nomme Gare-le-Cou. Toutefois il est possible de trouver l’intitulé « Gare-le-Coup » et cette lettre, en plus change tout quand au sens. Les anciennes publications scientifiques et officielles privilégient plutôt le coup au cou. C’est donc vers cette option que je me pencherai. Les deux termes dériveraient, selon Roger Wadier, de Valcourt.

Oui, mais. Car il y a bien sûr un « oui, mais » sinon ce serait trop simple. On trouve une autre dénomination proche, dans l’intitulé de « Gare-le-col ». La société d’Archéologie nous apprend qu’en fait l’appellation « Gare-le-Cou » est récente (en 1870, ce qui l’ait déjà moins pour nous) et que précédemment la chapelle était dénommée Walecort, Walco, Wualcol ou encore Walcol. Et de Walcol et ses semblables à Gare-le-col, l’accent lorrain aidant, il n’y a qu’un pas.

Je vous laisse le choix…


La chapelle :

La chapelle a longtemps été l’objet d’une grande vénération dans la Toulois, et même la révolution va l’épargner ainsi que les objets qui avaient été placés là. Elle est toutefois aujourd’hui devenu une maison d’habitation.



Son origine semble être plus ancienne que la légende. La culture populaire place sa construction en 1251 voire 1252, mais un texte atteste de la présence d’une église sur les lieux en 1032. La chapelle a-t-elle était reconstruite, ou est-ce la même ? L’histoire ne le dit pas. Des auteurs pensent que certains éléments peuvent dater de cette époque tel que les chapiteaux romans et la nef de plein cintre. Le chœur et le clocher seraient pour leur part du XVème siècles.

La chapelle aujourd'hui a subit pas mal de remaniements. Je ne vais donc vous décrire ce qu’elle est devenue, je vous laisse regarder les photos. Le résultat n’est pas, à mon humble avis, une grande réussite. Si vous voulez tout savoir de ce qu’elle a été, je vous renvoie aux mémoires de 1870 de la société archéologique de Lorraine, disponibles sur Gallica.
Nous noterons quand même la présence d’un petit clocher dont la forme est inhabituelle en Lorraine.





Le prince de Saint-Brieuc, Ralbert Constant :

Ce personnage à t’il existé ? A t-il était inspiré par un autre personnage ? Le nom que la légende à retenu a-t-il subit d’importantes transformations ? Toujours est-il que je n’ai pu en retrouver la trace, ni celle d’une famille avec un nom approchant dans les familles nobles de cette région.

La légende se déroulant en 1251, les croisés doivent revenir de la 7ème croisade, lancée en 1248 par Louis IX. Au cours de cette croisade, Saint-Louis prend la direction de l’Egypte et de la Syrie puis de la Palestine. L’épopée se terminera en 1254. Au cours des 4 années passées en Palestine, le roi de France va racheter la liberté de plus de 10 000 chevaliers chrétiens retenus prisonniers. Faut-il voir là l’origine du prince libéré des geôles sarrasines ?





Plan :

Voici le plan pour vous rendre à la chapelle. Elle se trouve entre Toul et Pierre-la-Treiche. Il faudra prendre un tout petit chemin en terre battue pour trouver l'édifice.


Légendes thématiquement proches :




Légendes géographiquement proches :





Bibliographie :

De la librairie Française. Edmond Werdet. 1860. Pages 1-5.

La Lorraine des légendes. Roger Maudhuy. 2004. Page 105.

Mémoire de la société d’archéologie lorraine. 1870. Pages 272-274.

Collection de documents inédits sur l’histoire de France - Rapports au ministre. Adolphe de Grabe. 1839. Page 104-105.

Septième croisade. Wikipédia. http://fr.wikipedia.org/wiki/Septi%C3%A8me_croisade

Liste des souverains de Bretagne. Wikipédia. http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_ducs_de_Bretagne#Rois_et_princes_du_haut_Moyen_.C3.82ge_.28historicit.C3.A9_discut.C3.A9e.29 et nombreux autres documents.



Iconographie :

BERNIER Camille. Effet de nuit à Kerlagadic.

SIGNOL Emile. Episode de la septième croisade.